31: Le jugement porté par un banquier sur une entreprise peut-il se fonder exclusivement sur des éléments financiers ? Expliquez
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31: Le jugement porté par un banquier sur une entreprise peut-il se fonder exclusivement sur des éléments financiers ? Expliquez
Le jugement porté par un banquier sur une entreprise peut-il se fonder exclusivement sur des éléments financiers ? Expliquez.
L'entreprise ainsi que la banque à comme objectif d'exercer une activité économique qui soit pérenne et qui permet de dégager un revenu.
Afin d’assurer son activité et son développement l’entreprise soit trouver des financements (notamment bancaire) ainsi que des services financiers.
En parallèle, le banquier dans le cadre de sa relation d’affaire se doit donc d’analyser l’entreprise afin déterminer les niveaux de risques et ainsi que les opportunités.
Dans un premier temps nous verrons que l’analyse sur les éléments financiers est nécessaire. Puis dans un second temps en quoi elle n’est cependant pas suffisante
1.1 l’analyse financière
Elle s’appui sur la l’analyse des éléments comptables de l’entreprise.
1.1.1 Analyse du compte de résultat.
D'une manière générale, il permet au banquier d'évaluer son niveau de risque dans la constitution du résultat, au travers de 3 rubriques.
- L'exploitation
- Le financier,
- l'exceptionnel.
Cela dit il présente des insuffisances, qui ne permettent pas d'isoler les sources de rentabilités ou les zones de fragilités
Pour cela il faut le retraiter de manière analytique en Solde Intermédiaire de Gestion.
- CA
- Marge
- VA
- EBE
- Résultat
- CAF
Ces différents éléments permettent de porter une appréciation sur la rentabilité de l’entreprise. Certains seront des alertes fortes voir déterminants dans la relation (ebe négatif caf faible ou en baisse). Les évolutions de ces indicateurs seront également des points de vigilance (ex baisse de la CAF / du taux de VA).
1.1.2 analyse du bilan
Il décrit la situation patrimoniale de l'entreprise.
Composé de 2 grandes sous parties,
L'Actif ou les emplois, c'est à dire ce que possède l'E
Le Passif ou les ressources, comment elle a financé ce qu'elle possède.
Il permet également de calculer le FR et le BFR.
il est le support de certains ratios, utiles dans l'appréciation portée sur une entreprise
* Ratio de solvabilité : Fonds propres/ Total Bilan
* Ratio d'endettement …
De même que pour le compte de résultats des indicateurs seront des points de vigi-lance (augmentation BFR – évolution des stocks, des créances…)
TRANSITION
A travers l’analyse des comptes de l’entreprise (bilan et résultat) le banquier est à même de commencer a se forger une opinion sur son client. Cette analyse est fac-tuelle (sur la base de la comptabilité) et peut révéler des point déterminants pour la poursuite de la relation commerciale. Elle met également en lumière des points d’alertes qu’il conviendra d’approfondir et n’affranchie pas de des autres aspects nécessaire de la connaissance client.
2 Les autres fondements de l’analyse
L’approche financière n’est pas suffisante, les point d’alerte doivent notamment être approfondies.
Qu’il s’agisse des données relatives au marché ou à l’entreprise. Ces dernières per-mettent d’apporter des précisions à l’analyse strictement financière.
Par exemple
Les BFR sont à appréhender en tenant compte du secteur et de ses cycles de productions (exemples courants jouet et grandes surfaces).
L’intensité capitalistique est différente entre l’industrie et le tertiaire.
Les délais clients sont fortement impactés par l’activité et la typologie de clientèle (ex marché public…)
…
Il faudra donc prendre également en compte :
Le marché
* Produits,
* Tendance
* Risque, menace,
* Concurrence...
Les spécificités de l’entreprise
* Sa stratégie,
* son outil de production,
* Son histoire
* canal de distribution,
* Clients, Type et nombre,
* Fournisseurs,
* Le profil de son dirigeant
….
CONCLUSION
Pour porter un jugement sur une entreprise, l'analyse financière est nécessaire au banquier, puisque elle traduit de façon chiffré l'activité.
Cependant elle n’est pas suffisante, pour avoir une vision globale et comprendre les résultats liés à cette analyse, il faut la compléter par les spécificités de l’entreprise et de son environnement.
Enfin une fois porté le jugement sur l’entreprise il conviendra pour le banquier de déterminer comment il souhaite l’accompagner dans son développement
L'entreprise ainsi que la banque à comme objectif d'exercer une activité économique qui soit pérenne et qui permet de dégager un revenu.
Afin d’assurer son activité et son développement l’entreprise soit trouver des financements (notamment bancaire) ainsi que des services financiers.
En parallèle, le banquier dans le cadre de sa relation d’affaire se doit donc d’analyser l’entreprise afin déterminer les niveaux de risques et ainsi que les opportunités.
Dans un premier temps nous verrons que l’analyse sur les éléments financiers est nécessaire. Puis dans un second temps en quoi elle n’est cependant pas suffisante
1.1 l’analyse financière
Elle s’appui sur la l’analyse des éléments comptables de l’entreprise.
1.1.1 Analyse du compte de résultat.
D'une manière générale, il permet au banquier d'évaluer son niveau de risque dans la constitution du résultat, au travers de 3 rubriques.
- L'exploitation
- Le financier,
- l'exceptionnel.
Cela dit il présente des insuffisances, qui ne permettent pas d'isoler les sources de rentabilités ou les zones de fragilités
Pour cela il faut le retraiter de manière analytique en Solde Intermédiaire de Gestion.
- CA
- Marge
- VA
- EBE
- Résultat
- CAF
Ces différents éléments permettent de porter une appréciation sur la rentabilité de l’entreprise. Certains seront des alertes fortes voir déterminants dans la relation (ebe négatif caf faible ou en baisse). Les évolutions de ces indicateurs seront également des points de vigilance (ex baisse de la CAF / du taux de VA).
1.1.2 analyse du bilan
Il décrit la situation patrimoniale de l'entreprise.
Composé de 2 grandes sous parties,
L'Actif ou les emplois, c'est à dire ce que possède l'E
Le Passif ou les ressources, comment elle a financé ce qu'elle possède.
Il permet également de calculer le FR et le BFR.
il est le support de certains ratios, utiles dans l'appréciation portée sur une entreprise
* Ratio de solvabilité : Fonds propres/ Total Bilan
* Ratio d'endettement …
De même que pour le compte de résultats des indicateurs seront des points de vigi-lance (augmentation BFR – évolution des stocks, des créances…)
TRANSITION
A travers l’analyse des comptes de l’entreprise (bilan et résultat) le banquier est à même de commencer a se forger une opinion sur son client. Cette analyse est fac-tuelle (sur la base de la comptabilité) et peut révéler des point déterminants pour la poursuite de la relation commerciale. Elle met également en lumière des points d’alertes qu’il conviendra d’approfondir et n’affranchie pas de des autres aspects nécessaire de la connaissance client.
2 Les autres fondements de l’analyse
L’approche financière n’est pas suffisante, les point d’alerte doivent notamment être approfondies.
Qu’il s’agisse des données relatives au marché ou à l’entreprise. Ces dernières per-mettent d’apporter des précisions à l’analyse strictement financière.
Par exemple
Les BFR sont à appréhender en tenant compte du secteur et de ses cycles de productions (exemples courants jouet et grandes surfaces).
L’intensité capitalistique est différente entre l’industrie et le tertiaire.
Les délais clients sont fortement impactés par l’activité et la typologie de clientèle (ex marché public…)
…
Il faudra donc prendre également en compte :
Le marché
* Produits,
* Tendance
* Risque, menace,
* Concurrence...
Les spécificités de l’entreprise
* Sa stratégie,
* son outil de production,
* Son histoire
* canal de distribution,
* Clients, Type et nombre,
* Fournisseurs,
* Le profil de son dirigeant
….
CONCLUSION
Pour porter un jugement sur une entreprise, l'analyse financière est nécessaire au banquier, puisque elle traduit de façon chiffré l'activité.
Cependant elle n’est pas suffisante, pour avoir une vision globale et comprendre les résultats liés à cette analyse, il faut la compléter par les spécificités de l’entreprise et de son environnement.
Enfin une fois porté le jugement sur l’entreprise il conviendra pour le banquier de déterminer comment il souhaite l’accompagner dans son développement
cyrille gahery- Messages : 3
Date d'inscription : 20/01/2016
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