QUESTION 54 /Quels sont les principaux facteurs de la consommation
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QUESTION 54 /Quels sont les principaux facteurs de la consommation
Question 54 : Quels sont les principaux facteurs qui déterminent la consommation ?
Les ménages disposant d’un revenu disponible peuvent soit le dépenser pour satisfaire un besoin, c’est l’action de consommer, soit le mettre de côté pour le dépenser plus tard, c’est l’action d’épargner .Il est important de savoir que la consommation représente 60% du PIB français.
Il existe deux types de consommation. La consommation marchande qui correspond à l’acquisition de biens et de services sur un marché (télévision, séance de cinéma..).La consommation non marchande est formée de services qui ne s’échangent pas directement sur un marché et qui sont fournis à titre gratuit par les administrations ou les entreprises publiques. Ils sont financés par la collectivité (transport en commun, justice..).
Deux types de facteurs déterminent principalement la consommation, les facteurs économiques et les facteurs sociologiques.
1) Les facteurs économiques.
Le prix : Plus le prix d’un bien est élevé, moins la demande pour ce bien est forte. A l’inverse, plus le prix d’un bien est faible, plus sa demande sera importante. Exception l’effet VEBLEN : Pour les produits de luxe, le consommateur recherche le bien à un prix plus élevé pour pouvoir se distinguer. Cet effet de snobisme devient une marque de statut social. L’effet GIFFEN : Les biens de première nécessité, comme les produits alimentaires de base, peuvent subir une hausse de prix sans avoir d’effet sur la consommation. On considère, par exemple, que les pommes de terre ou le sucre, sont des biens GIFFEN.
Le revenu : Une hausse des revenus des consommateurs, a pour effet immédiat une hausse de la consommation. A l’inverse, une baisse des revenus entraîne une chute de la consommation. La consommation peut être différente avec les variations de revenus. Par exemple, une hausse des revenus entraîne une amélioration de la consommation des biens supérieurs. Au contraire, une baisse des revenus fait chuter la demande des produits supérieurs (produits de haute technologie, produits de luxe..).
L’offre : Pour qu’un produit soit consommé, il faut qu’il soit disponible sur un marché.
Le crédit : Le niveau des taux d’intérêts représente un coût de l’argent prêté. Si les taux sont bas, les ménages ont tendance à s’endetter et donc à consommer au-delà de leur revenu disponible. En revanche, avec des taux plus élevés l’épargne est favorisée.
Le patrimoine : Celui qui est propriétaire de son logement comme celui qui détient d’autres éléments de patrimoine dispose d’une liberté dans le choix de ses dépenses de consommation qui échappent à ceux qui n’ont pas de patrimoine.
L’utilité du bien ou du service : Plus l’utilité ressentie est forte, plus la consommation de ce produit est importante. Mais l’utilité n’est pas la même pour chacun des individus. Les facteurs sociaux entrent en jeu.
2) Les facteurs sociologiques de la consommation.
Consommer n’est pas seulement un acte économique, c’est aussi un acte social.
La classe sociale : La demande est soumise aux habitudes de consommation qui dépendent beaucoup de l’éducation, du niveau de qualification, du mode de vie..
L’âge et le mode de vie : Un individu âgé consomme plus de service de santé qu’un adolescent. Un citadin ne consomme pas comme un habitant d’une zone rurale.
*Théorie du cycle de vie de Modigliani : 1) l’individu emprunte pour acquérir un bien.2) Il rembourse ses dettes.3) Le revenu ne progresse plus mais les charges sont plus faibles.4) L’argent accumulé sert à satisfaire une consommation devenue supérieure à des revenus en déclin.
L’effet d’imitation : La consommation répond parfois à un besoin de copier la consommation de la classe à laquelle on veut appartenir.
La publicité : L’acte de consommer est en partie influencée par la publicité produite par les entreprises. Ce phénomène s’appelle la filière inversée : ce sont les entreprises qui dictent leurs choix aux consommateurs à travers la publicité ainsi que les promotions.
Conclusion : La consommation est un facteur de croissance, mais notre pays est confronté à une croissance faible. L’enjeu des différents gouvernements est de relever cette croissance. Augmenter les revenus, diminuer les charges des entreprises, favoriser l’investissement, diminuer les taux d’intérêts etc… beaucoup de solutions qui ne semblent pas, à ce jour, relancer cette croissance.
Les ménages disposant d’un revenu disponible peuvent soit le dépenser pour satisfaire un besoin, c’est l’action de consommer, soit le mettre de côté pour le dépenser plus tard, c’est l’action d’épargner .Il est important de savoir que la consommation représente 60% du PIB français.
Il existe deux types de consommation. La consommation marchande qui correspond à l’acquisition de biens et de services sur un marché (télévision, séance de cinéma..).La consommation non marchande est formée de services qui ne s’échangent pas directement sur un marché et qui sont fournis à titre gratuit par les administrations ou les entreprises publiques. Ils sont financés par la collectivité (transport en commun, justice..).
Deux types de facteurs déterminent principalement la consommation, les facteurs économiques et les facteurs sociologiques.
1) Les facteurs économiques.
Le prix : Plus le prix d’un bien est élevé, moins la demande pour ce bien est forte. A l’inverse, plus le prix d’un bien est faible, plus sa demande sera importante. Exception l’effet VEBLEN : Pour les produits de luxe, le consommateur recherche le bien à un prix plus élevé pour pouvoir se distinguer. Cet effet de snobisme devient une marque de statut social. L’effet GIFFEN : Les biens de première nécessité, comme les produits alimentaires de base, peuvent subir une hausse de prix sans avoir d’effet sur la consommation. On considère, par exemple, que les pommes de terre ou le sucre, sont des biens GIFFEN.
Le revenu : Une hausse des revenus des consommateurs, a pour effet immédiat une hausse de la consommation. A l’inverse, une baisse des revenus entraîne une chute de la consommation. La consommation peut être différente avec les variations de revenus. Par exemple, une hausse des revenus entraîne une amélioration de la consommation des biens supérieurs. Au contraire, une baisse des revenus fait chuter la demande des produits supérieurs (produits de haute technologie, produits de luxe..).
L’offre : Pour qu’un produit soit consommé, il faut qu’il soit disponible sur un marché.
Le crédit : Le niveau des taux d’intérêts représente un coût de l’argent prêté. Si les taux sont bas, les ménages ont tendance à s’endetter et donc à consommer au-delà de leur revenu disponible. En revanche, avec des taux plus élevés l’épargne est favorisée.
Le patrimoine : Celui qui est propriétaire de son logement comme celui qui détient d’autres éléments de patrimoine dispose d’une liberté dans le choix de ses dépenses de consommation qui échappent à ceux qui n’ont pas de patrimoine.
L’utilité du bien ou du service : Plus l’utilité ressentie est forte, plus la consommation de ce produit est importante. Mais l’utilité n’est pas la même pour chacun des individus. Les facteurs sociaux entrent en jeu.
2) Les facteurs sociologiques de la consommation.
Consommer n’est pas seulement un acte économique, c’est aussi un acte social.
La classe sociale : La demande est soumise aux habitudes de consommation qui dépendent beaucoup de l’éducation, du niveau de qualification, du mode de vie..
L’âge et le mode de vie : Un individu âgé consomme plus de service de santé qu’un adolescent. Un citadin ne consomme pas comme un habitant d’une zone rurale.
*Théorie du cycle de vie de Modigliani : 1) l’individu emprunte pour acquérir un bien.2) Il rembourse ses dettes.3) Le revenu ne progresse plus mais les charges sont plus faibles.4) L’argent accumulé sert à satisfaire une consommation devenue supérieure à des revenus en déclin.
L’effet d’imitation : La consommation répond parfois à un besoin de copier la consommation de la classe à laquelle on veut appartenir.
La publicité : L’acte de consommer est en partie influencée par la publicité produite par les entreprises. Ce phénomène s’appelle la filière inversée : ce sont les entreprises qui dictent leurs choix aux consommateurs à travers la publicité ainsi que les promotions.
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patrice beuriot- Messages : 3
Date d'inscription : 11/01/2016
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