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Question 49 - Qui sont les nouveaux acteurs du financement de l’économie et quel est leur poids ?

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Question  49 - Qui sont les nouveaux acteurs du financement de l’économie et quel est leur poids ? Empty Question 49 - Qui sont les nouveaux acteurs du financement de l’économie et quel est leur poids ?

Message par Michaël BRIANCHON Lun 15 Fév - 12:11

Question 49 - Qui sont les nouveaux acteurs du financement de l’économie et quel est leur poids ?
Introduction
Depuis les années 2000 et notamment depuis la dernière crise financière, on voit émerger de nouveaux acteurs dans le financement de l’économie. En vérité ces nouveaux acteurs existaient déjà mais leur poids actuel tend à concurrencer le système bancaire traditionnel.
J’ai choisi ici deux acteurs du financement de l’économie qui sortent donc du circuit économique habituel que sont le shadow banking et le crowdfunding.
I - Le système bancaire parallèle et son poids
A - Le shadow banking »
Définition :
C’est le Conseil de stabilité monétaire (CSF) qui donne une définition du shadow banking.
« C’est un système d’intermédiation de crédit auquel concourent des entités et activités extérieures au système bancaire régulé ».
Ce système concerne les transformations d’échéances et de risque de crédit, fonction traditionnelle des banques sans être soumis à la règlementation. »
Les acteurs du «shadow banking» sont les banques d'affaires, les hedge funds, les fonds de titrisation, les fonds monétaires, les fonds de pension, mutuels, d'assurance-vie, les fonds négociés en Bourse... Mais aussi, les entreprises de capital-investissement, les sociétés de garantie de crédit, les trusts de gestion d'actifs (immobiliers par exemple), les sociétés d'affacturage (crédit inter-entreprises), etc...
Comment cela fonctionne ?
Lorsque la banque prête, elle intègre dans son bilan les prêts qu’elles accordent. Avec les contraintes règlementaires (notamment avec les exigences de BALE…), la banque va se tourner vers le shadow banking pour titriser ses créances les plus risquées et ainsi donner une meilleure image de son bilan. Pour cela elle va céder ces titres dit structurés à des banques d’investissement comme les fonds mutuels , les assureurs, les garanties de crédits, les fonds de pension, les fonds monétaires, les sociétés de capital investissement, les hedges funds.
(Petite vidéo que j’ai trouvé parfaite pour l’expliquer)
http://bcove.me/wzf97ns0

(Lien du fascicule Les connaissances économique ne fonctionne pas)
http://www.franceculture.fr/emissions/les-carnets-de-leconomie/laurence-scialom-34-quest-ce-que-le-shadow-banking
B - Le poids du shadow banking dans le monde
Le shadow banking
D’après le FSB cela représenterait :
- 80000 milliard de dollar
Soit :
- Un quart des actifs financiers mondiaux
Les États-Unis, la zone euro et le Royaume-Uni détiennent à eux seuls les trois-quarts des actifs qui relèvent du «shadow banking». Mais dans les BRICs et les pays émergents, particulièrement en Chine, en Inde, en Indonésie et en Russie, la «finance de l'ombre» progresse fortement.
- La moitié du poids du système bancaire traditionnel
- L'équivalent du PIB mondial annuel.
Du côté des acteurs du «shadow banking», les fonds d'investissements immobiliers et les hedge funds connaissent les expansions les plus fulgurantes.

Tout en sachant que cette donnée pourrait être sous évalué car le FSB ne peut pas prendre en compte les centres financiers offshore (Paradis fiscaux)

Le «shadow banking» présente deux problèmes majeurs: son poids dans le financement global de l'économie et l'interdépendance des acteurs du «shadow banking» entre eux et avec le système bancaire traditionnel international. Ce qui signifie que si le «shadow banking» est sytémique: s'il souffre, il entraîne avec lui le système bancaire «normal». La crise des subprimes de 2007 en est la preuve concrète.

Devant les faiblesses du système bancaire actuel certains acteurs se tournent aussi vers un phénomène en pleine expansion le financement participatif
II - La finance participative et son poids
A - Le crowdfunding
Définition
Le crowdfunding ou financement participatif est un mécanisme qui permet de collecter les apports financiers (généralement de petits montants) d’un grand nombre de particuliers au moyen d’une plateforme sur internet en vue de financer un projet.
Son existence semble récente et pourtant il est né au XVIIIe siècle. Le 1er projet notable issu du financement participatif serait la Statue de la liberté !
Comment cela fonctionne ?
Deux parties sont mises en présence : l’épargnant qui souhaite investir une certaine somme d’argent dans un projet auquel il croit et le porteur de ce projet qui ne possède pas les fonds nécessaire pour le mettre en œuvre. L’un et l’autre se rencontre sur internet via une plateforme dédiée : les projets sont présentés par leurs porters et les épargnants choisissent de financer ceux qui les intéressent à hauteur de ce qu’ils souhaitent investir.
Le financement participatif comprend différents secteurs tels que le don (donation crowdfunding, la récompense (don avec contrepartie) l’investissement en capital (équity crowdfunding et le prêt participatif.
Ex : BPI France se met à promouvoir le crowdfunding
http://tousnosprojets.bpifrance.fr
B - Le poids du crowdfunding dans l’économie mondiale
Sa croissance est ahurissante. On constate depuis 2009, que le financement participatif double quasiment tous les ans. Ce marché pèserait ainsi en 2014, près de 10 milliards de dollars.
Même si sa place est minime au regard du financement mondial, le phénomène du financement participatif tend à se développer très très rapidement au point que le legislateur commence à y mettre son nez et crée des ordonnances pour légiférer ce mode de financement
Ex : Création d’un statut pour les plateformes du financement participatif (statut d’intrmédiaire en financement participatif). Ce statut ne les soumet pas au exigence en fonds propres comme le subi le système traditionnel
Ce type de réforme doit être complété par es modificatin du règlement générale de l’AMF en précisant lescertaintnes conditions d’activité des plateformes afin de garantir la transparence et la protection des épargnant. Un decret prévoit d’ailleurs de fixé un montant maximum de lever de fonds 1 millions d’€ et dans ce cas une limite de 1000 € par preteur
Conclusion
Avec une demande de crédit en baisse (impacte par la crise économique) combinée à une relative prudence de la part des banque pour lesquelle s la situation de liquidité était la plus problematique à l’été 2011 et à un coût d’enttement de marché plus favorable sont autant de facteurs conjoncturels pouvant expliquer ce mouvement de désintermédiation.
Ces activités peuvent être utiles pour l’économie puisqu’elles permettent la diversification des sources de financement. Après la crise financière, un consensus s'est dessiné à l'échelle internationale pour soumettre ces activités à une réglementation appropriée et à des obligations de transparence.
Le FMI souligne que le shadow banking se développe quand les taux sont bas et que les investisseurs cherchent de plus gros rendement, quand il y a une forte demande d’actif (de la part des assurances ou des fonds de pension par exemple) et quand la régulation bancaire se durcit. Soit tout ce qui caractérise notre environnement actuel. Nous pourrions déduire la même chose du financement participatif.
Ces nouveaux acteurs démontrent aussi qu’à force de réglementer le système bancaire traditionnel, on favorise la désintermédiation bancaire.

Michaël BRIANCHON

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Date d'inscription : 04/01/2016

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