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Question 41 : Après avoir défini l'autofinancement, vous en préciserez les limites et les contraintes

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Message par Sophie racine Lun 8 Fév - 11:07

Question 41 : Après avoir défini l'autofinancement, vous en préciserez les limites et les contraintes
Thème : l'autofinancement
Instructions : limites et contraintes

L’autofinancement reprend les concepts d'indépendance, de croissance et de maintien de l'activité de l’entreprise. L’autofinancement représente la source de financement interne que l’entreprise se constitue elle même, hors apports des actionnaires ou de tiers prêteurs.
L’autofinancement contribue à l'indépendance financière de l’entreprise. 
L’autofinancement répond aux besoins de financement de ses investissements et donc de sa croissance ou de sa modernisation. Il se calcule de la façon suivante : CAF - dividendes versés.

Nous allons dans une première partie détailler les objectifs de l’autofinancement pour en dégager dans un second temps les limites et les contraintes.

I) Les objectifs de l'autofinancement

L'autofinancement s’analyse par trois objectifs essentiels :
L'indépendance financière
Le maintien de d'activité à un niveau égale de rentabilité
La croissance interne ou externe

1. L'indépendance financière

L'indépendance financière s’analyse par le rapport entre les ressources propres et l’endettement global (tiers prêteurs) d’une part. D’autre part, par l'indépendance vis à vis de ses actionnaires par la relation entre les réserves, le report à nouveau et les provisions au passif du bilan. Il s’analyse aussi par l’analyse des apports des actionnaires et l’endettement structurel.

L’autofinancement est d’autant plus important qu’il dépendra du renforcement des fonds propres, du pourcentage de couverture des besoins et de l'évolution de la dette structurelle. Car qui dit indépendance financière dit forte marge de manœuvre.

2. Le maintien de l'activité à un niveau de rentabilité égale

L’autofinancement assure le renouvellement de l’outil de production et de commercialisation avec un niveau de rentabilité au moins stable. Il assure les investissements que l’entreprise réalise pour se moderniser.

3. Support de croissance interne et externe

Les entreprises bâtissent leur avenir sur la croissance. En interne par le lancement de nouveaux produits, le renforcement de leur capacité de production… par une stratégie externe comme le rachat d’entreprise. 
Ces investissements peuvent être réalisés par l’appel aux prêteurs, aux actionnaires, l'autofinancement. Ce dernier permet à l’entreprise de garder son indépendance financière et son pouvoir de décision.

Cependant l’enjeu pour l'entreprise est également de savoir doser entre ces trois sources de financement pour assurer la pérennité de son entreprise.


II) Les limites et le contraintes de l'autofinancement

Aborder l’autofinancement c’est envisager la rentabilité que doit dégager tout nouvel investissement.


  1. La rentabilité des capitaux investis 


En réalisant des investissements, l’entreprise accroît ses amortissements et donc ses frais financiers, elle doit alors constituer des réserves pour assurer sa position financière. 
Les impératifs de rentabilité financière (ROE: rentabilité financière : résultats net /fonds propres)  et de rémunération des actionnaires peuvent freiner les ambitions de l’entreprise pour ne pas risquer un déséquilibre financier.

2. Quelle part donner à l’autofinancement ?

Amortir au maximum ses immobilisations est représentatif d’une saine gestion mais réduit le résultat de l'exercice et en conséquence les possibilités de rémunération de l’actionnaire et l’intéressement du personnel.
L’insuffisance d'autofinancement implique de s’interroger sur la performance économique de l’entreprise et sur le poids de sa dette structurelle.
A cette notion, s’ajoute celle d’intensité capitaliste. En effet, quel chiffre d’affaires l’entrepreneur pourra t-il tirer de ses investissements ? Quelle volume de capitaux permanents lui sont-ils nécessaires , l’autofinancement peut-il lui seul  permettre d’assurer ces investissements ?

3. Le poids des apporteurs de capitaux

La recherche de sécurité va guider leur exigence, afin de s’assurer de l’équilibre des investissements, des endettements, de la distribution de dividendes. L’autre point est sa recherche de rendement, le rapport entre le dividende versé et le capital investi ou le rapport entre les fonds prêtés : les risques et intérêts perçus.


Conclusion

L’autofinancement représente pour le chef d’entreprise l’investissement qu’il va pouvoir réaliser pour assurer la continuité et le développement de son activité.
Ce en toute indépendance et sans l’intervention des apporteurs en capitaux. Ce souci d’indépendance peut être cher au chef d‘entreprise mais elle ne doit cependant pas lui faire oublier l’importance de diversifier les sources de financement du développement de son entreprise. 
Afin de garantir son développement, ses investissements, ses réserves pour des besoins à venir, rémunérer ses salariés et actionnaires; l’entreprise peut avoir recours à plusieurs types de financement, les combiner, comme par exemple les prêts bancaires qui peuvent lui permettre de maintenir ses fonds propres et dégager une bonne rentabilité (résultat net/capitaux propres).

Sophie racine

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Date d'inscription : 23/01/2016

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